La préservation du Bassin est, sur le territoire Arcachonnais, l’enjeu d’un réel débat. Conscient de l’importance de communiquer pour faire bouger les comportements et les représentations, le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon, chargé de veiller sur ces eaux si précieuses, a présenté le 15 septembre 2015, les résultats et projets des réseaux d’expertise et de surveillance des pesticides (REPAR) et des micropolluants (REMPAR). Pour cela, il s’est entouré de chercheurs, ingénieurs, élus, industriels et associations. Une rencontre très attendue.
Le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA) anime 2 réseaux qui gèrent les nombreux questionnements soulevés par la thématique des pollutions des eaux du Bassin d’Arcachon. « REPAR , c’était surtout un pari ambitieux et qui n’était pas gagné : celui de réunir professionnels, scientifiques, gestionnaires et industriels autour de la table, pour dialoguer, travailler ensemble, comprendre, agir. Une vision globale qui nous a conduits à élargir nos investigations à toutes les voies d’introduction des polluants et à étendre notre panel de molécules recherchées au-delà des seuls pesticides, en lançant le réseau REMPAR » précise Michel Sammarcelli, président du SIBA, dans son discours d’ouverture.
Afin d’apporter des réponses claires, le SIBA a décidé d’organiser une conférence, L’eau en partage, pour faire le point sur l’état des connaissances. Au programme, cartographie des micropolluants, sociologie des usages, approches éco-toxicologiques, évolution des filières professionnelles, outils de communication. Entre subtilités scientifiques, résultats d’enquêtes, innovations agricoles, plan de gestion raisonné, sensibilisation des scolaires aux alternatives aux pesticides… la matinée, répartie en cinq thématiques, a permis de comprendre comment travaillent ces deux réseaux, qui ont pour vocation de réduire à la source l’empreinte des pesticides et micro-polluants sur le Bassin. Quelles molécules retrouve-t-on dans l’eau ? Quels impacts sur le milieu et la santé ? Comment agir ? Quels sont les enjeux ? Comment sensibiliser les usagers et quelles pistes de solutions sont disponibles ?
« Chacun a son rôle à jouer dans la réduction à la source. Il faut arrêter de s’opposer, de stigmatiser ; travaillons ensemble ! Le Bassin appartient à nos enfants » a tenu à souligner Michel Sammarcelli. La rencontre, co-construite avec des représentants des différents usagers, a tenu son pari, réunissant une centaine de personnes.
