Eaux

Le « living lab » de Cap sciences pour améliorer la qualité de l’eau

Publié le 26 Février 2016
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Une animation de médiation scientifique et numérique qui vise à instaurer un dialogue avec le grand public ©Cap Sciences

Dans le cadre de REGARD, un projet de lutte contre les micro-polluants des eaux urbaines, porté par Bordeaux Métropole et coordonné par Le LyRE, Centre Recherche et Développement de Lyonnaise des Eaux à Bordeaux, Cap Sciences consacre, à partir de fin novembre 2015 et pour 6 mois, une partie de son espace participatif, appelé le « living lab », au projet. Explication avec Mélodie Chambolle, directrice adjointe du LyRE.

Qu’est-ce que le « living lab » ?
Un « living lab » est un lieu dont l’objectif est de tester « grandeur nature » des services, des outils ou des usages nouveaux. Il s’agit de sortir la recherche des laboratoires pour l’intégrer dans la vie de tous les jours. Dans cette démarche, nous proposons une animation de médiation scientifique et numérique qui vise à instaurer un dialogue avec le grand public. Cela va nous permettre d’identifier des leviers d’actions au niveau de la source domestique. Tous ceux qui participeront au « living lab » de R.E.G.A.R.D. à Cap Sciences pourront proposer des idées pour aider les scientifiques de ce projet et Bordeaux Métropole à trouver des solutions pour réduire nos contributions individuelles et collectives à la pollution de l’eau. Cette action s’intègre dans le volet participation citoyenne du projet R.E.G.A.R.D., porté par le LyRe, laboratoire de recherche de Lyonnaise des eaux. Une enquête plus classique est menée en parallèle, via internet, avec un questionnaire pendant quelques mois sur un large panel de la population.

Comment se déroule l’atelier ?
L’atelier se déroule en trois phases : un quiz pour comparer le niveau de connaissances des participants, une restitution avec visualisation des résultats et un atelier participatif avec des objets, des cartes, pour faire émerger des leviers d’action autour de gestes du quotidien (jardinage, produits d’entretien, achats, usages…). Les groupes seront constitués d’une dizaine de personnes à partir de 15 ans. L’idée est d’apporter des informations et aussi de faire s’interroger les participants sur des sujets tels que le lien entre santé et environnement, la qualité de l’air, de l’eau et la santé humaine.

Quelles seront les autres phases du projet?
Après le bilan à l’automne 2016, nous mettrons en œuvre et évaluerons des actions de réduction sur la source domestique sous trois formes différentes : un deuxième « living lab » pour tester la communication engageante à grande échelle, des ménages référents pour tester concrètement des changements de pratiques au sein des foyers et un deuxième questionnaire pour tester et évaluer l’acceptabilité des différentes solutions proposées dans le cadre du projet et pour définir les pratiques à retenir. Le projet est accompagné d’une communication auprès des citoyens à travers un site internet et une page Facebook. Une exposition itinérante au niveau des communes de l’agglomération clôturera le projet.

www.onema.fr/LUTTE-CONTRE-LES-MICROPOLLUANTS
www.cap-sciences.net/au-programme/atelier-127%C2%B0-diy/regard-un-living-lab-abrite-au-127%C2%B0.html
www.bordeaux-metropole.fr/actualite/regard-le-living-lab-de-cap-sciences-au-service-de-la-qualite-de-l-eau
www.le-lyre.fr

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