Eaux

Les micropolluants : 2 projets de recherche retenus en Gironde

Publié le 21 Novembre 2014
A+ A-
Deux projets de lutte contre les micro-pulluats des eaux usées ont été validés en Gironde

La Ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a annoncé les 13 projets retenus dans le cadre de l’appel à projets « Innovation et changements de pratiques : micropolluants des eaux urbaines » de l’ONEMA et des Agences de l’eau. Deux de ces projets se trouvent en Gironde et vont permettre, sur la période 2014 – 2018, de tester des solutions innovantes de lutte contre les micropolluants dans les eaux usées.

C’est le nouvel enjeu de qualité des eaux : résidus de médicaments, de cosmétiques, de désinfectants, de produits domestiques, micropolluants issus des revêtements urbains (voiries, routes, toits, etc.) notamment par temps de pluie… Autant de pollutions qui sont déversées dans les réseaux d’assainissement urbains. L’appel à projets « Lutte contre les micropolluants dans les eaux usées » lancé en juin 2013 par le ministère en charge de l’Ecologie, l’ONEMA et les Agences de l’eau, en partenariat avec le ministère de la Santé, accompagne un dispositif européen et national de lutte contre la contamination des milieux aquatiques par les micropolluants. Deux projets ont été validés en Gironde.

Le projet R.E.G.A.R.D. : Démarche globale et intégrée de lutte contre les micropolluants

Sur la thématique de la gestion intégrée des micropolluants dans les réseaux collectifs d’assainissement, la Communauté Urbaine de Bordeaux a proposé un projet qui combine un diagnostic technico-socio-économique des différentes sources de micropolluants sur le territoire de la CUB et la mise en œuvre d’un plan d’actions innovant sur ce même territoire. Un projet en partenariat avec avec Cap Sciences, Suez environnement/Lyonnaise des eaux, trois laboratoires publics EPOC, UMR 5185 ADESS, EA 4139 « Psychologie, santé et qualité de vie », l’INERIS et IRSTEA. L’objectif est d’identifier les sources, hiérarchiser les micropolluants prioritaires, changer les comportements pour limiter leur utilisation à la source et enfin mieux les traiter.

Le projet Rempar Siba : lutter contre les micropolluants issus des eaux pluviales et des hôpitaux sur le bassin d’Arcachon

Le projet concerne la thématique des rejets hospitaliers. Le Syndicat intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA) va faire évaluer les principales sources de plusieurs familles de micropolluants qui imprègnent le bassin d’Arcachon : HAP (Hydrocarbure aromatique polycyclique), résidus médicamenteux et détergents, filtres anti UV. Un projet en partenariat avec trois laboratoires publics, EPOC (Environnements et Paléo environnements Océaniques et Continentaux – Bordeaux), LCG (Laboratoire de Génie chimique) et IRSTEA Bordeaux. Ensuite, les traitements innovants (bassins de rétentions/infiltrations pour le traitement des rejets en temps de pluie, bioréacteurs à membranes et couplage avec du charbon actif…) seront eux aussi évalués sur leur efficacité, leur utilité et leurs coûts dans la perspective de réduire l’empreinte de ces micropolluants issus du pluvial et des hôpitaux sur le Bassin d’Arcachon.

 

Les articles suivants peuvent vous intéresser