Eaux

REMPAR contre la pollution des eaux usées : un nouveau réseau

Publié le 04 Décembre 2015
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Au-delà des recherches quantitatives et du volet écotoxicologie, le réseau initie des enquêtes auprès des riverains pour identifier les usages©SIBA

Après le programme REPAR, qui traque les pesticides dans les eaux du bassin d’Arcachon, le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon lance REMPAR contre les micropolluants des eaux usées et des eaux pluviales. Lauréat de l’appel à projet national du Ministère de l’Ecologie, de l’Agence de l’Eau et de l’ONEMA, lancé officiellement le 16 avril 2015, il s’intéresse au service de gestion des eaux pluviales, des stations d’épuration et des rejets hospitaliers.

Sur le même mode de gestion que REPAR (REseau de surveillance des Pesticides sur le bassin d’ARcachon), le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon anime un nouveau réseau, REMPAR (REseau des MicroPolluants du bassin d’ARcachon), qui rassemble professionnels, scientifiques et responsables locaux pour identifier puis limiter la présence et l’impact de micropolluants sur l’environnement et la santé humaine : la surveillance porte à la fois sur les eaux usées et les eaux pluviales du Bassin d’Arcachon.

Une recherche de plusieurs familles de micropolluants (métaux, médicaments, filtres anti-UV…) sera réalisée sur le réseau d’eaux usées, le Bassin et ses affluents, afin de traquer les sources de ces polluants et d’envisager les méthodes de traitements ou les modifications de comportement adéquats. Tout comme REPAR, au-delà des recherches quantitatives, et du volet écotoxicologique, le réseau initie des enquêtes auprès des riverains pour identifier les usages, et accompagne des programmes de prévention ou de changement de pratiques.

« Nous travaillons par exemple avec les pharmaciens du Bassin que nous avons associés au Pôle de Santé pour récupérer les données de vente et dresser la liste des molécules, afin de croiser les regards sur le spectre des médicaments les plus utilisés. Ils sont intéressés pour participer à cette réduction à la source, et vont proposer des enquêtes auprès de leurs clients. L’entreprise Smurfit Kappa a scellé un partenariat avec 2 laboratoires d’études pour agir plus efficacement sur la diminution de son empreinte… Nous construisons des interfaces. Replacer chacun comme réel décideur de son propre métier contribue à créer un cercle vertueux », souligne Sabine Jeandenand, directrice du SIBA.

En savoir plus sur REMPAR : www.siba-bassin-arcachon.fr

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