Air intérieur

Au Fil des Séounes, des ateliers de sensibilisation dans tout le Lot-et-Garonne

Publié le 16 Avril 2021
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Ce qui plaît, c’est le côté ludique et concret des ateliers © AFS

L’association d’éducation à l’environnement Au Fil des Séounes œuvre depuis 2001 sur le territoire du Lot-et-Garonne. Elle s’est implantée entre les Séounes, deux petites rivières à l’est d’Agen. Son credo depuis 20 ans : sensibiliser à la préservation de l’environnement par des actions pratiques dans ce territoire rural. Aujourd’hui, malgré la crise sanitaire, l’association redouble de dynamisme pour proposer de nouvelles activités à ses publics : scolaires, collégiens, lycéens, professionnels et familles. Une illustration : les ateliers « santé-environnement » suscitent un intérêt grandissant. Ludiques et faciles d’accès, ils sont une belle occasion d’œuvrer concrètement pour l’environnement au quotidien.

Les produits d’entretien et l’air intérieur font-ils bon ménage ? L’association Au Fil des Séounes sillonne mois après mois tout le département du Lot-et-Garonne pour donner de nombreuses informations à ce sujet, pour sensibiliser et permettre à son public d’expérimenter. Et ce n’est pas la crise sanitaire qui va l’empêcher d’avancer dans cet objectif, même si elle freine quand même un peu l’action au quotidien. « Cette année nous avons programmé 25 ateliers, au lieu de 35 habituellement », explique Valérie Desalbres, chargée de mission éducation à l’environnement au sein de l’association. « Financés par l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, entièrement gratuits, ils sont accessibles à différents types de publics ».
Parmi ces 25 ateliers, 15 d’entre eux sont destinés au grand public, 5 aux publics en situation de grande précarité, comme des salariés en insertion, des publics de centres sociaux ou encore des lieux d’accueil pour femmes victimes de violence. 5 autres ateliers sont programmés avec des partenaires de l’ARS, comme des maternités, des maisons d’assistantes maternelles ou encore à destination des étudiants. « L’avantage est que nous nouons chaque année de nouveaux partenariats avec des structures au sein de notre territoire, ce qui accroît petit à petit notre rayonnement et notre action ». En 2020, 20 ateliers pour le grand public ont été organisés, soit 266 personnes sensibilisées (dont 148 partenaires de l’ARS) et 51 personnes pour le public en situation de précarité.
Dans le domaine de la petite enfance, par exemple, des ateliers Nesting proposent aux assistantes maternelles de l’information sur les risques liés à la pollution intérieure. « Trois matinées ont été organisées avec les infirmières-puéricultrices du Département. Puis nous avons dû adapter notre format, Covid oblige : des vidéos des différentes séquences des ateliers ont été réalisées, elles sont désormais en consultation libre pour les professionnelles de la petite enfance du territoire », détaille Valérie Desalbres. Dans un deuxième temps, des visio-conférences vont être programmées par l’association et le Département pour permettre aux assistantes maternelles de poser toutes leurs questions à ce sujet. Depuis décembre 2019, 35 assistantes maternelles ont ainsi été sensibilisées. Les vidéos vont être accessibles à l’ensemble des assistantes maternelles du 47 toute l’année 2021.
Autre grand domaine d’action : les ateliers proposés dans le cadre de l’itinéraire de la convention éducative en santé environnementale dans les collèges du département, ateliers aussi accessibles aux lycées sur prestation. Écoménage, cosmétiques, contenants alimentaires : différentes thématiques permettent aux enfants et adolescents de découvrir les bons gestes pour limiter la pollution intérieure et préserver l’environnement à la maison. « Ces ateliers ont beaucoup de succès, les élèves sont très réceptifs à ces questions », souligne Valérie Desalbres. « Ce qui plaît également, c’est le côté ludique et très concret : ils repartent toujours avec une petite bouteille de lessive ou un cosmétique naturel chez eux ». Autre aspect important, selon la chargée de mission : les informations sont transmises par l’échange, sans culpabilisation. « On sent bien que cette posture ouverte est cruciale, elle permet le dialogue, les informations passent mieux », conclut Valérie Desalbres.

aufildesseounes.fr

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