Air intérieur

Les cosmétiques peuvent-ils nuire à ma santé ?

Publié le 13 Janvier 2017
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Apporter des connaissances, éveiller les consciences pour que les participants deviennent des consommateurs plus avisés©GRAINE Aquitaine

Parabènes cancérigènes, aluminium allergène, titane inflammatoire… Comment déceler et éviter les substances chimiques dans les cosmétiques industriels ? C’est par un troisième atelier, en compagnie d’une bio-esthéticienne, que s’est terminé le cycle du programme « Ma maison Mon Environnement Santé » à l’atelier du 19, logement pédagogique à Poitiers (Vienne). Explications à deux voix sur cette action éducative en direction des parents qui a pour ambition d’éveiller les consciences sur la santé environnementale.

Pourquoi un programme en 3 ateliers ?

Hélène Le Turdu, animatrice prévention santé (Mutualité Française Poitou-Charentes – voir Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine) : L’objectif est d’engager une véritable démarche de sensibilisation et d’accompagnement avec de jeunes parents. Il s’agit d’enrichir leurs connaissances en matière de santé-environnement, pour les aider à maîtriser leur cadre de vie et à devenir acteurs de leur santé. A travers trois ateliers de deux heures sur trois thématiques différentes (qualité de l’air, alimentation et cosmétiques), nous proposons une action éducative qui favorise une prise de conscience et le début d’un changement de pratiques. Et pour chaque atelier, nous invitons un expert de la thématique.

Quels sont les axes abordés lors de l’atelier cosmétique ?

Adeline Vétro, bio-esthéticienne : Je commence toujours par un tour de table où chaque participant peut s’exprimer sur l’usage de ces produits. On déchiffre les étiquettes, on détaille la composition des cosmétiques, des produits de maquillage, d’hygiène ou les produits pour bébés, composés d’ingrédients qui ne sont pas sans effet sur notre santé. Certains peuvent être allergisants, irritants, d’autres sont soupçonnés de perturber notre système hormonal, voire d’être cancérigènes. En fin d’atelier, on amorce un changement dans l’utilisation au quotidien, en proposant des solutions alternatives et faciles à mettre en œuvre, comme l’utilisation de produits plus naturels (huile d’olive, bicarbonate de soude, karité…).

A quel type de public s’adressent ces ateliers ?

Hélène Le Turdu : Ces ateliers s’adressent prioritairement aux femmes enceintes et à l’entourage des jeunes enfants (parents, grands-parents, assistantes maternelles…) qui sont plus vulnérables face aux polluants. Pour repérer ce public, nous travaillons avec notre réseau de mutuelles de santé et leurs adhérents. Nous nous appuyons également sur des structures locales comme les centres d’animation ou des associations de parents. L’objectif est que le groupe suive les 3 ateliers, reparte avec des connaissances et qu’il puisse ensuite les communiquer à son entourage.

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