Air intérieur

Pollution de l’air intérieur : une nouvelle étiquette pour agir préventivement

Publié le 18 Septembre 2013
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La nouvelle étiquette sur les niveaux d'émissions de COV

Entre les trajets, le domicile, le travail, nous passons 22 heures sur 24 en moyenne dans un espace clos, c’est à dire l’essentiel de notre vie. Depuis 2001, l’observatoire de la qualité de l’air intérieur a prouvé, contrairement aux idées reçues, que l’air intérieur était plus pollué que l’air extérieur. Et si la façon la plus efficace de lutter était d’éviter de polluer ?

En terme de conséquence sur la santé, le diagnostic là aussi est clair : une mauvaise qualité de l’air peut avoir un effet immédiat sur notre santé (céphalées, irritations…) mais également des effets à long terme, avec le développement de pathologies chroniques ou de maladies graves (maladies respiratoires, asthmes, allergies…) et pour des cas extrêmes (ex. : intoxication au monoxyde de carbone), asphyxie et décès. Cette pollution provient de différentes sources, appareils de chauffage, produit d’entretien mais aussi matériaux de constructions, de décoration, d’ameublement…

Comment limiter ces sources de pollutions ? Des gestes simples sont possibles : « aérer pendant 10 minutes par jour, été comme hiver » explique Sabine Hautreux, ingénieur du génie sanitaire à l’ARS Aquitaine (voir ARS Nouvelle-Aquitaine). « Trop souvent négligé, l’entretien du système de ventilation est également essentiel pour vivre dans une maison saine, la ventilation  élimine les excès d’humidité. Et surtout ne jamais boucher les grilles d’aération. » En ce qui concerne les choix des matériaux (construction, revêtement, isolants, peintures, colles), une étiquette signale de façon simple et lisible le niveau d’émission en composé organique volatil (COV). Le niveau d’émission est indiqué selon une échelle de A+ à C (émissions fortes). Tous les produits vendus en France doivent comporter cet étiquetage à compter du 1er septembre 2013.

 

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