Air intérieur

Une mallette pour mesurer la qualité de l’air intérieur chez soi

Publié le 09 Mai 2014
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Mallette Santé dans l'habitat

On nous le répète souvent : la qualité de l’air que nous respirons chez nous est parfois encore plus mauvaise qu’à l’extérieur et nous consommons trop d’énergies. Comment savoir ce qui contamine notre petit cocon, comment éviter aussi le gaspillage énergétique ? La réponse avec une mallette imaginée par Alter Amazones.

Bureau d’études associatif bordelais, Alter Amazones a créé la mallette « santé dans l’habitat », financée par le fonds de dotation Qualitel, qui permet à chacun de tester la qualité de son environnement (air, eau, bruit, luminosité) ainsi que sa consommation électrique. Une sorte de mallette ingénieuse à la « Géo Trouvetout » pour détecter les failles de nos habitations, améliorer notre confort, notre santé et nous aider à réduire les factures d’énergies et d’eau. En clair, elle permet de mesurer chez soi le taux d’humidité relative, la température ambiante, la température des parois, le volume sonore, la luminosité, la qualité de l’air et de l’eau, détecter les moisissures, mais encore d’effectuer un diagnostic de performance de son logement.

Alors, Comment ça marche ? Le procédé est simple. Cette mallette contient cinq appareils (un instrument multi-mesures, une centrale de consommation électrique ou wattmètre, un thermomètre infrarouge, un débitmètre, un thermomètre pour l’eau), 4 kits comparatifs de test de la qualité de l’air intérieur, de l’eau, des moisissures et un carnet de bord individuel qui permet de recueillir ses données sans oublier le mode d’emploi des instruments. Et bien sûr, le tout accompagné de conseils, d’astuces et de quelques chiffres qui permettront au citoyen de devenir un parfait « écoacteur ».

Côté économies, on y apprend que les appareils laissés en position de veille peuvent représenter jusqu’à 10% de notre facture d’électricité, ou que l’on peut économiser 30% d’eau avec des petits équipements adaptables. Côté maison plus saine, on nous conseille de régler la température d’eau chaude de 55 à 60°C pour l’eau chaude sanitaire, car c’est assez pour limiter le développement de bactéries pathogènes, et qu’un taux d’humidité de 60% favorise le développement des moisissures…

Mais alors, comment se procurer cette mallette ? « Pour l’instant, il en existe 4. Ce sont les villes qui les louent et les mettent à disposition de leurs habitants. En Gironde, les Béglais peuvent actuellement venir retirer la mallette gratuitement au Pôle Développement Urbain en mairie. La Mairie de Bordeaux est en réflexion, elle souhaiterait la mettre en pratique pour lutter contre l’habitat insalubre, avec une intervention d’Alter Amazones chez l’habitant pour préconiser des travaux ou adopter de petits gestes simples. On s’adapte à chaque demande. L’idée est vraiment de proposer un outil pour faire de l’habitant l’acteur de sa santé en lien avec l’air intérieur et lui permettre d’accéder à plus d’autonomie et de responsabilité. Mais il y a également dans le carnet de bord toute une partie consacrée aux aides financières. Comment en bénéficier, payer le moins possible dans le cadre d’une rénovation… Nous pouvons aussi apporter une aide sur ces dossiers de plus en plus techniques et complexes pour aider un public en difficulté à trouver des solutions pour mieux vivre chez eux », souligne Nathalie Samson, chargée de communication bénévole au sein d’Alter Amazones.

www.alteramazones.fr

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