L’ensemble du bassin de la Dordogne a été classé Réserve de Biosphère par l’UNESCO en 2012. Si cette désignation internationale reconnaît sa haute qualité environnementale, il s’agit pour EPIDOR de tenir ses engagements à agir collectivement pour préserver la réserve. Avec le soutien de la Société Hydro-Électrique du Midi et de l’Agence de l’eau, un programme d’actions est mené afin d’inciter et d’aider les 1500 communes de ce bassin à réduire l’utilisation des pesticides.
Sur le bassin de la Dordogne, désormais classé Réserve de biosphère, les Fédérations Régionales de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON) et les Conseils départementaux encouragent et accompagnent les collectivités dans des démarches de réduction de l’utilisation des pesticides depuis plusieurs années. « Chacun des 6 départements (Puy-de-Dôme, Cantal, Corrèze, Lot, Dordogne et Gironde) que compte la réserve dispose d’une charte de réduction des pesticides. Bien qu’elles présentent un objectif général commun de préservation de la santé des habitants et de leur milieu de vie, toutes ces chartes ne sont pas identiques en contenus. Il fallait donner une cohérence et une visibilité à toutes ces démarches au niveau du bassin de la Dordogne ! Depuis le 1er janvier 2017, la loi interdit l’usage des produits phytosanitaires sur les espaces verts, les forêts et les voiries, laissant part à plus de latitude pour les cimetières et les stades » explique Raphaël Michau, coordinateur de la Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne au sein d’EPIDOR.
Encouragé par l’Agence de l’eau Adour-Garonne et en partenariat avec la Société Hydro-Électrique du Midi (SHEM), EPIDOR a lancé en 2016 un programme d’actions pour inciter les collectivités du bassin à réduire l’utilisation des phytosanitaires. « D’abord nous avons orienté la 2ème édition des Trophées de biosphère sur ce sujet. Puis, nous avons recensé les collectivités exemplaires, celles n’utilisant plus de pesticides. Elles seront labellisées « ambassadeurs » de la Réserve de biosphère. Enfin, afin de comprendre les pratiques des communes en matière de pesticides et de les accompagner dans la réduction de l’impact des produits phytosanitaires sur l’environnement et la santé des habitants du territoire, nous avons lancé une enquête à l’échelle du bassin versant (communes engagées ou non dans des chartes). Celle-ci doit permettre d’analyser les freins, les limites et les contraintes perçus ou vécus par les 1500 communes concernées. Les résultats doivent paraître courant 2017. Sur le site internet de la Réserve de biosphère, nous travaillons aussi à la mise en ligne d’une carte interactive permettant de valoriser les communes du bassin engagées dans la démarche de réduction des pesticides. Elle devrait être opérationnelle au deuxième trimestre 2017, » souligne Raphael Michau.
http://biosphere-bassin-dordogne.fr
http://biosphere-bassin-dordogne.fr/commune-zero-pesticide-devenez-acteur-de-biosphere
