Cinq pays ayant historiquement la réputation d’être précurseurs en matière d’environnement et de santé ont été étudiés à la demande de l’ARS Nouvelle Aquitaine dans le cadre de la Stratégie Régionale Petite Enfance. Comment s’y prennent-ils afin de mieux prévenir et réduire les expositions aux polluants environnementaux des femmes enceintes et des jeunes enfants ? Certains outils seraient-ils transposables sur notre territoire ? L’enquête est disponible.
« La France porte une attention particulière à la promotion de la santé, la sensibilisation du public et la formation, la prévention face aux perturbateurs endocriniens, aux périodes de vulnérabilité, et notamment à la période des premiers 1000 jours. L’ARS Nouvelle-Aquitaine, dans le cadre de sa stratégie « petite enfance », a impulsé le développement de nombreux outils permettant de transmettre des informations de prévention aux femmes enceintes, futurs parents et aux acteurs de la petite enfance. Toutefois, ces outils véhiculant des messages de santé environnementale atteignent parfois difficilement les publics cibles. Force est de constater que malgré la qualité des outils de communication existants, ceux-ci sont souvent insuffisamment connus et compris des mères, pères, etc. » Voici en préambule le constat qui a amené Ragnar Weissmann, directeur d’OSE et ses partenaires (Pollens, Global Life) à s’intéresser de près aux différentes approches déclinées dans d’autres pays. Cinq ont été choisis : l’Allemagne et la Suède, deux pays européens historiquement très investis en matière de protection de l’environnement ; le Canada et la Suisse francophone, deux pays hors-UE faisant des efforts dans le domaine de la santé environnementale ; le Japon, pays asiatique ayant une démarche autour de la santé et du bien-être très élaborée, pragmatique et exhaustive. La plupart des personnes interrogées sont des professionnels en lien avec la périnatalité (sages-femmes, médecins, pharmaciens, infirmières…), dans différents types de structures : crèches, cliniques, hôpitaux, associations, institutions et agences gouvernementales.
Un des objectifs de cette étude a été de déterminer si la communication en santé environnementale dans les cinq pays cités pourrait être une source d’idées et une base de réflexion pour mieux informer, inciter à agir et promouvoir la culture en santé environnementale dans la population française, notamment auprès des futurs et jeunes parents. 11 catégories d’outils ont été répertoriés et étudiés dans le rapport avec l’élaboration d’un TOP 10 des outils potentiellement reproductibles et transposables en France. Dans le top 3, on trouve ainsi des expositions au musée, des affiches publicitaires en ville et sur les bus, ainsi que des diffusions de vidéos au cinéma local en Suède.
L’étude de plus d’une cinquantaine de pages détaille les différentes stratégies, outils, leurs atouts, leur coté innovant ou encore le contexte socio-culturel propre à chaque pays. Les outils sont également présentés sous forme de tableau dans l’annexe avec des nombreuses autres informations récoltées.
L’enquête est disponible ici :
