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Construire la résilience, reconsidérer un modèle de santé…

Publié le 04 Décembre 2020
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Pascaline Galy, Anaelle Aversa, Sarah Duvinage, Madina Querre © GRAINE NA

Dans une perspective pluridisciplinaire, la Maison écocitoyenne de Bordeaux Métropole a proposé vendredi 25 septembre 2020 une conférence « Santé environnementale : enjeux et défis pour la santé publique » au carrefour des sciences humaines et sociales, des sciences de l’environnement, mais aussi de la santé. Une anthropologue, une chargée de mission air et santé environnementale et une consultante bien-être et santé ont pu partager leurs points de vue et apporter leurs éclairages respectifs.

Co-construites et animées par Sarah du Vinage, ces conférences sont organisées de manière à créer le maximum de proximité entre scientifiques, acteurs locaux, et citoyens, les conférences de la Maison écocitoyenne de Bordeaux sont toujours suivies d’un moment d’échange pour permettre à chacun de s’exprimer et d’échanger avec les intervenants. Ce fut le cas ce vendredi 25 septembre avec Pascaline Galy, Chargée de mission air et santé environnementale à la direction de l’énergie, l’écologie et du développement durable de Bordeaux Métropole, Madina Querre, Docteure en anthropologie de la santé, de l’enfance, des usages, de la transition écologique et fondatrice du Biotope Festival et Anaëlle Aversa, Présidente à l’Alternative et consultante bien-être et santé en entreprise.

Si aborder la santé environnementale de manière transversale et transdisciplinaire est aujourd’hui une pratique intégrée, les intervenantes ont rappelé avec pertinence la nécessité de nous intéresser aux maladies avant qu’elles ne surviennent, en nous concentrant sur leurs causes, en particulier environnementales. Anaëlle Aversa a rappelé les principes d’une approche holistique de la santé qui repose sur des politiques multidimensionnelles associant mode de vie, système de santé et soins classiques ainsi que les notions de salutogénèse et de résilience. Madina Querre a évoqué la crise sanitaire comme révélatrice de la crise écologique ou encore le « syndrome collectif inexpliqué » (SCI). Ce terme est utilisé pour évoquer des épidémies de malaise dans des collectivités humaines non élucidées : il implique des analyses croisées dans la gestion de l’investigation, à la fois cliniques et psycho sociales, en faisant appel à différents professionnels des sciences sociales (psychothérapeutes, psychosociologues, sociologues, anthropologues).

Enfin, Pascaline Galy a détaillé quelques éléments de leviers d’actions et de choix collectifs mis en œuvre à l’échelle métropolitaine pour agir sur la qualité de vie, prenant l’exemple de la qualité de l’air. « Cette conférence s’inscrit dans notre cycle des Jeudis du Développement durable, où nous proposons des regards croisés sur des thématiques abordées par Bordeaux Métropole : réduction des gaz à effet de serre, mobilité alternative, résilience alimentaire, développement des énergies dites « propres », santé-environnement… L’idée est de varier les acteurs : experts de collectivités, chercheurs, entreprises et associations pour présenter les actions mises en place en faveur d’un changement de paradigme, » explique Priscillia Maris, chargée de communication au sein de la Maison écocitoyenne. La conférence est disponible en replay.

Lien vers le replay : bientôt disponible

maisoneco.bordeaux-metropole.fr

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