Air intérieur

« Et si on revenait aux produits du quotidien naturels ! »

Publié le 18 Novembre 2016
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Des préjugés sont tombés, comme le coût, supposé plus onéreux des produits « bio »©CPIE Pays Creusois

Avec 50 participants, la conférence organisée à Limoges (Vienne) par la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la Semaine Européenne du Développement durable en juin 2016, a tenu ses promesses. Animée par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) des Pays Creusois, à l’attention du personnel du bâtiment « le Pastel » de la DREAL et de nombreuses autres institutions présentes sur le site, la conférence visait à motiver et à valoriser les changements de comportements des salariés, notamment vis-à-vis des produits du quotidien.

Laver le sol, faire la lessive, nettoyer les vitres, mais aussi choisir un déodorant ou un gel douche… autant d’activités banales et quotidiennes qui semblent inoffensives. Pourtant, certains des produits que nous utilisons régulièrement peuvent s’avérer dangereux, tant pour notre santé que pour l’environnement.

« J’ai d’abord fait un rappel de la réglementation, des étiquetages, des informations relatives aux lois sur la Directive de l’Eau. Puis, j’ai présenté quelques molécules que l’on retrouve dans des produits comme la lessive, produit vaisselle. Il s’agissait de comprendre aussi les « effets cocktail » de molécules que l’on peut retrouver dans la chaîne alimentaire, les impacts sur la biodiversité, sur la santé. Mes propos étaient étayés par une étude synthétisée de l’INSERM sur les liens pesticides-santé », explique Marie-Laure Chambard, chargée de projets au CPIE des Pays Creusois.

La deuxième partie était consacrée aux alternatives : comment se protéger, quel matériel utiliser, quels produits, des idées de prix, la présentation de quelques labels… « Les échanges ont été nombreux. Certaines personnes étaient surprises, notamment par les impacts possibles sur la santé. Des préjugés sont tombés, comme le coût, supposé plus onéreux des produits « bio ». Les participants ont également fait le lien avec leur lieu de travail et les alternatives possibles pour y amorcer un changement », conclut Mme Chambard.

www.inserm.fr/actualites
www.limousin.developpement-durable.gouv.fr
www.cpiepayscreusois.com

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