Les pharmaciens sont parfois démunis pour répondre aux interrogations des futurs parents sur la problématique des perturbateurs endocriniens. Si les réponses, complexes, se trouvent dans une approche globale de santé-environnement, encore faut-il savoir les communiquer. L’Union Régionale des Professionnels de Santé Pharmaciens Nouvelle-Aquitaine a décidé de se mobiliser pour sensibiliser l’ensemble de son réseau.
Afin de répondre au mieux aux attentes des pharmaciens dans leur démarche de conseil, l’Union Régionale des Professionnels de Santé Pharmaciens Nouvelle-Aquitaine a constitué un groupe de travail pour recueillir l’expression des besoins et donner naissance à un support de communication. Cette action est menée en lien avec l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, notamment dans le cadre de la Stratégie régionale de prévention et promotion de la santé environnementale autour de la petite enfance.
Deux matinées d’échange en présence de Marie-Pierre Sanchez-Largeois, pharmacien inspecteur de santé publique (PHISP) à l’ARS, chargée d’accompagner les officinaux dans une démarche d’amélioration continue de la qualité de leur exercice, ont été organisées en janvier-février 2019. Un appel à candidature a été envoyé aux 2220 officines de la région Nouvelle-Aquitaine et un groupe de 15 personnes s’est constitué.
« Il ne s’agit pas d’un cours magistral ou d’une formation sur les perturbateurs endocriniens ; il s’agit vraiment de partir du terrain et d’étudier les problématiques rencontrées au sein des officines et de quelle manière on y répond », explique Christine Salavert-Grizet, membre du bureau de l’URPS Pharmaciens Nouvelle-Aquitaine. L’objectif de ce groupe est de travailler sur l’élaboration d’un support de communication adéquat pour aider les pharmaciens à communiquer auprès des patients. « Ils ont un rôle important à jouer dans cette éducation en santé environnementale et dans la prévention de l’exposition aux perturbateurs endocriniens chez les femmes enceintes et les jeunes enfants pendant la petite enfance », conclut Christine Salavert-Grizet.
